Concert d’ouverture du Festival avec Karol Beffa sur le thème de l’improvisation le 20 juillet 2022 à Saint Chamassy à 15h.

Karol Beffa

Karol Beffa

 

Karol Beffa mène parallèlement études générales et études musicales après avoir été enfant acteur entre sept et douze ans dans plus d’une quinzaine de films (il a notamment joué avec le Piccolo Teatro di Milano sous la direction de Giorgio Strehler et a interprété Mozart à huit ans dans le téléfilm de Marcel Bluwal).

Reçu premier à l’Ecole Normale Supérieure, il étudie l’histoire (licence), l’anglais (maîtrise), la philosophie (Master à l’université de Cambridge) et les mathématiques. Entré au CNSM de Paris en 1988, il y obtient huit premiers Prix (harmonie, contrepoint, fugue, musique du XXe siècle, orchestration, analyse, accompagnement vocal, improvisation au piano). Reçu premier à l’agrégation de musique, il enseigne à l’Université Paris IV-Sorbonne (1998-2003). En 2003, il est docteur en musicologie en soutenant une thèse sur les Etudes pour piano de Ligeti. Depuis 2004, il est Maître de conférence à l’Ecole Normale Supérieure. Il a été élu, en 2012-2013, à la chaire annuelle de création artistique au Collège de France et a soutenu en 2015 une Habilitation à diriger des recherches.

En 2000, la Biennale internationale des Jeunes Artistes de Turin l’a sélectionné pour représenter la France. En 2002, il est le plus jeune compositeur français programmé au festival Présences. Compositeur en résidence de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse de 2006 à 2009, il compose notamment un concerto pour violon créé par Renaud Capuçon. Pianiste, il accompagne régulièrement des films muets, des lectures de textes et improvise sur des thèmes proposés par le public. Compositeur, il est l’auteur d’une vingtaine de musiques de films, et de trois musiques de scène. Il a obtenu en 2016 le Grand Prix lycéen des compositeurs et en 2017 le Grand Prix de la musique symphonique de la SACEM pour l’ensemble de sa carrière. En 2013 et 2018, il a remporté les Victoires de la Musique classique.

En 2015, il a publié (avec Cédric Villani, Flammarion) Les Coulisses de la création et, en 2016, György Ligeti (Fayard). En 2017 : Parler, Composer, Jouer. Sept leçons sur la musique (Seuil). En 2018 : Diabolus in opéra. Composer avec la voix (Alma) et Anagrammes à quatre mains. Une histoire vagabonde des musiciens et de leurs œuvres (avec Jacques Perry-Salkow, Actes Sud). En 2019 : Ravel. Un imaginaire musical (avec Aleksi Cavaillez et Guillaume Métayer, Seuil-Delcourt). En 2021 : Saint-Saëns au fil de la plume (Premières Loges). En 2022 : L’Autre XXe Siècle musical (Buchet-Chastel) et, avec Guillaume Métayer, Le Mystérieux Boléro. Sol et Rémi avec Ravel et Le Bal au clair de lune. Sol et Rémi avec Beethoven (Seghers). Derniers CDs monographiques parus : Into the Dark (Aparte), Blow up, En blanc et noir, De l’autre côté du miroir (Indesens), Douze Etudes (AdVitam), Talisman (Klarthe), Media Vita (Klarthe), Galerie des glaces (Klarthe).

 

LE PROGRAMME : Improvisons !

Pourquoi est-ce que j’éprouve toujours autant de plaisir à improviser en public ? Sans doute parce que cela convient à ma paresse. Pourquoi s’encombrer la mémoire à retenir par cœur tous les détails d’une partition ? En plus, je suis du genre distrait, du genre à pouvoir oublier la partition dans un train. Quand on improvise, par définition, pas de partition, pas de risque d’oubli. Et bien sûr, pas de risque de trou de mémoire…

Quand j’ai la chance d’improviser sur scène, je ne ressens aucune anxiété, aucune crainte de me perdre dans mon improvisation — alors que je souffre de l’angoisse de la page blanche quand je compose. Parfois, le public me lance des défis d’improvisation difficile : il m’est arrivé, d’improviser sur une rencontre entre Bach et Scriabine, entre Chopin et Gershwin, ou entre Don Juan et Carmen. Cela me stimule et je me sens totalement libéré. Je sais que je n’ai pas le choix : il faut jouer. Et puis si on fait une fausse note, on peut toujours la rattraper ou l’utiliser en la transformant en une amorce de changement d’harmonie. Pas de partition, donc pas de fausse note possible.

Karol Beffa

 

Les improvisations de Karol Beffa

Saint-Chamassy

Le petit village de Saint-Chamassy occupe une position stratégique entre les vallées de la Dordogne et de la Vézère, et possède une dizaine de demeures remarquables, dont le château du bourg, en partie incendié durant les guerres de religion. La partie la plus ancienne de l’église Saint-Eumach , qui doit son nom à Eumachus, confesseur du vième siècle, date du xvème siècle. Elle était rattachée au château du bourg par un portail gothique. Ce portail ainsi qu’une partie du château et de l’église furent brûlés durant les guerres de religion.

Saint Chamassy

Le Festival

+33 603 47 84 68

24260 Audrix, France

 

 

Demandez le programme !

Du 20 juillet au 4 août 2023, 7 concerts d'exception dans des lieux d'exception.

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